Les chats, ces adorables compagnons aux vertus insoupçonnées pour notre bien-être

Jeune chat Bengale se faisant caresser

Vous êtes un amoureux des chats ou songez à en adopter un ?

Sachez que les bienfaits des félins sur notre santé mentale et physique ne sont plus à prouver. En effet, ces adorables boules de poils seraient d’excellents alliés pour notre bien-être quotidien.

Nous vous proposons ici de découvrir les vertus insoupçonnées des chats sur la santé de leurs propriétaires, aussi bien sur le plan psychologique que physique.

Les chats, de véritables antidépresseurs naturels

La présence d’un chat à nos côtés aurait un impact positif considérable sur notre santé mentale. En effet, ces animaux de compagnie auraient un effet apaisant et réconfortant sur notre humeur, contribuant ainsi à réduire notre stress et notre anxiété.

De nombreuses études ont démontré que les chats sont capables de détecter les émotions humaines et d’adapter leur comportement en conséquence. Ainsi, leur présence rassurante et leur affection inconditionnelle envers leur maître peuvent contribuer à diminuer les symptômes de la dépression et de l’anxiété.

Le simple fait de caresser un chat procure une sensation de bien-être et de détente. Ce geste libère en effet des hormones du bonheur telles que l’ocytocine, la sérotonine et la dopamine, qui agissent comme de véritables antidépresseurs naturels.

De plus, le ronronnement du chat aurait également des vertus apaisantes, favorisant ainsi la relaxation et la détente.

Des alliés de taille pour notre santé physique

En plus de leurs bienfaits sur notre santé mentale, les chats seraient également bénéfiques pour notre santé physique.

Plusieurs études ont démontré que les propriétaires de chats sont moins exposés à certaines maladies et bénéficient d’une meilleure santé en général.

Prévention des maladies cardiovasculaires : posséder un chat aurait un effet protecteur sur notre cœur. Selon une étude menée par l’Université de l’État de New York, les personnes vivant avec un chat auraient un risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) inférieur de 40% à celui des non-propriétaires. De plus, la présence d’un chat à la maison réduirait le risque de crise cardiaque de 30%, toujours selon la même étude.

Amélioration de la qualité de vie des personnes âgées : la compagnie d’un chat peut également contribuer à améliorer la qualité de vie des personnes âgées. En effet, ces animaux de compagnie offrent un soutien émotionnel et un sentiment de sécurité à leurs propriétaires, ce qui peut contribuer à réduire la solitude et l’isolement social souvent ressentis par les personnes âgées. De plus, prendre soin d’un chat et jouer avec lui incite à l’exercice physique, ce qui peut aider à prévenir ou retarder les problèmes de santé liés à l’âge.

Renforcement du système immunitaire : la cohabitation avec un chat dès le plus jeune âge permettrait de renforcer notre système immunitaire. En effet, les enfants exposés aux allergènes présents dans les poils de chat dès leur enfance développent une tolérance à ces substances, ce qui réduit le risque d’allergies et d’asthme à l’âge adulte.

Les chats, des thérapeutes à quatre pattes

En plus de leurs nombreux bienfaits sur notre santé mentale et physique, les chats sont également d’excellents thérapeutes pour les personnes souffrant de troubles psychiques ou de handicaps. En effet, la zoothérapie, également appelée thérapie par l’animal, est une approche de soin de plus en plus reconnue et utilisée dans diverses institutions.

Les chats peuvent notamment intervenir auprès de personnes souffrant de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Ces animaux de compagnie permettent aux enfants autistes de développer leurs compétences sociales et émotionnelles en les aidant à interagir avec leur environnement. De plus, leur présence rassurante et apaisante contribue à réduire les crises d’anxiété et de stress souvent rencontrées chez ces patients.

Les chats peuvent également être d’une grande aide pour les personnes atteintes de troubles psychiatriques tels que la schizophrénie, le trouble bipolaire ou encore les troubles de la personnalité. En effet, leur présence bienveillante et réconfortante permet de créer un environnement sécurisant et apaisant, favorisant ainsi le rétablissement et la réinsertion sociale des patients.

Enfin, les chats peuvent également intervenir auprès de personnes souffrant de handicaps physiques ou de maladies chroniques. Leur présence et leur affection inconditionnelle contribuent à améliorer le bien-être et la qualité de vie de ces patients, en les aidant à surmonter la douleur et les difficultés liées à leur condition.

Adopter un chat : quelques conseils pour une cohabitation harmonieuse

Pour profiter pleinement des bienfaits de la présence d’un chat à vos côtés, il est important de respecter certaines règles et de prendre en compte les besoins spécifiques de votre animal de compagnie.

Choisir le bon chat : avant d’adopter un chat, il est essentiel de bien réfléchir à vos attentes et à vos contraintes (espace, temps, budget, etc.). Prenez également en compte le caractère et les besoins du chat que vous souhaitez adopter en vous renseignant auprès de la personne qui vous le confie (éleveur, refuge, particulier).

Veiller à son bien-être : un chat a besoin d’un environnement sécurisant, propre et adapté à ses besoins (litière, gamelles, couchage, jouets, etc.). N’oubliez pas de le faire vacciner, vermifuger et stériliser, et de consulter régulièrement un vétérinaire pour assurer sa bonne santé.

Réserver du temps pour lui : un chat a besoin de moments de complicité avec son maître pour se sentir aimé et en confiance. Prenez le temps de jouer avec lui, de le caresser et de le câliner pour renforcer votre lien et profiter pleinement des bienfaits de sa présence.

Respecter son rythme et ses besoins : chaque chat a son propre caractère et ses besoins spécifiques en matière de sommeil, d’alimentation et d’activité. Apprenez à connaître votre chat et respectez son rythme pour garantir une cohabitation harmonieuse et bénéfique pour vous deux.

En conclusion, les chats sont d’excellents compagnons pour notre santé mentale et physique. Leur présence apaisante et réconfortante contribue à améliorer notre bien-être quotidien, tout en prévenant certaines maladies et en favorisant notre rétablissement. Adopter un chat peut donc être une décision bénéfique pour vous et votre famille, à condition de respecter les besoins et le bien-être de votre animal de compagnie. Alors n’attendez plus pour adopter un chat et profiter des nombreux bienfaits qu’il vous apportera !

Sources :

Les chats comme antidépresseurs naturels :

Beetz, A., Uvnäs-Moberg, K., Julius, H., & Kotrschal, K. (2012). Psychosocial and psychophysiological effects of human-animal interactions: the possible role of oxytocin. Frontiers in psychology, 3, 234.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3408111/

Prévention des maladies cardiovasculaires :

Qureshi, A. I., Memon, M. Z., Vazquez, G., & Suri, M. F. K. (2009). Cat ownership and the Risk of Fatal Cardiovascular Diseases. Results from the Second National Health and Nutrition Examination Study Mortality Follow-up Study. Journal of Vascular and Interventional Neurology, 2(1), 132-135.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3317329/

Amélioration de la qualité de vie des personnes âgées :

Raina, P., Waltner-Toews, D., Bonnett, B., Woodward, C., & Abernathy, T. (1999). Influence of companion animals on the physical and psychological health of older people: an analysis of a one-year longitudinal study. Journal of the American Geriatrics Society, 47(3), 323-329.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10078895/

Renforcement du système immunitaire :

Hesselmar, B., Åberg, N., Åberg, B., Eriksson, B., & Björkstén, B. (1999). Does early exposure to cat or dog protect against later allergy development?. Clinical & Experimental Allergy, 29(5), 611-617.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10231320/

Zoothérapie et troubles du spectre de l’autisme :

O’Haire, M. E. (2013). Animal-assisted intervention for autism spectrum disorder: A systematic literature review. Journal of autism and developmental disorders, 43(7), 1606-1622.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23124442/

Zoothérapie et troubles psychiatriques :

Berget, B., & Braastad, B. O. (2011). Animal-assisted therapy with farm animals for persons with psychiatric disorders: effects on self-efficacy, coping ability and quality of life, a randomized controlled trial. Clinical Practice and Epidemiology in Mental Health, 7(1), 71-77.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2323374/

Zoothérapie et handicaps physiques ou maladies chroniques :

Calcaterra, V., Veggiotti, P., Palestrini, C., De Giorgis, V., Raschetti, R., Tumminelli, M., … & Sannino, P. (2015). Post-operative benefits of animal-assisted therapy in pediatric surgery: a randomised study. PloS one, 10(6), e0125813.

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/26039494/

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Paul S

J'ai toujours été passionné par le web, j'ai découvert internet en 1996 alors que Google n'existait pas encore. Je suis très curieux et j'adore découvrir de nouvelles choses. Je partage mes trouvailles, conseils selon l'humeur du moment.