Pourquoi le 1er janvier a été choisie pour marquer le début de la nouvelle année ?

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Depuis des siècles, le 1er janvier est synonyme de festivités, de résolutions et de renouveau.

Mais savez-vous pourquoi cette date a été choisie pour marquer le début de la nouvelle année ?

Plongeons dans l’histoire fascinante des civilisations anciennes, des calendriers et des traditions qui ont façonné la manière dont nous célébrons aujourd’hui le passage d’une année à l’autre.

Des origines antiques : les Romains et le calendrier julien

Le début de l’histoire de la célébration du 1er janvier comme début de la nouvelle année remonte à l’Antiquité, plus précisément à l’époque de la Rome antique.

L’influence des Romains sur notre calendrier moderne est indéniable.

En effet, c’est en 45 av. J.-C. que le calendrier julien, promulgué par Julius César, a été instauré. Ce calendrier, qui avait pour objectif de mettre fin aux erreurs accumulées par le calendrier romain, était basé sur le calcul des astronomes de l’époque et s’inspirait en partie du calendrier égyptien. Le calendrier julien prévoyait une année de 365 jours, avec une année bissextile tous les quatre ans, pour tenir compte des fractions de jours qui s’accumulaient.

Ce qui est intéressant pour notre propos, c’est que le calendrier julien instaurait le 1er janvier comme début de l’année. Cette date n’était pas choisie au hasard : elle coïncidait avec le début du mandat des consuls romains, qui étaient élus pour un an. De plus, le 1er janvier était consacré à Janus, le dieu romain des portes et des commencements, qui avait la particularité de posséder deux visages, l’un tourné vers l’arrière et l’autre vers l’avant, symbolisant ainsi la transition entre l’ancienne année et la nouvelle.

Des changements au fil du temps : du calendrier julien au calendrier grégorien

Malgré la réforme de Julius César, le calendrier julien présentait encore quelques imperfections, notamment en ce qui concerne la durée de l’année solaire.

En effet, celle-ci ne correspond pas exactement à 365,25 jours, mais plutôt à 365,2422 jours. Cette légère différence a entraîné un décalage progressif entre le calendrier julien et les saisons.

  1. Il a donc fallu attendre l’année 1582 pour qu’une nouvelle réforme du calendrier soit entreprise, sous l’impulsion du pape Grégoire XIII. Cette réforme, connue sous le nom de calendrier grégorien, a introduit plusieurs modifications par rapport au calendrier julien. Tout d’abord, elle a supprimé 10 jours (du 5 au 14 octobre 1582) pour corriger le décalage accumulé jusque-là. Ensuite, elle a révisé la règle des années bissextiles : désormais, une année divisible par 100 ne serait bissextile que si elle est divisible par 400. Ainsi, l’année 1900 n’a pas été bissextile, contrairement à l’année 2000.
  2. Le calendrier grégorien a été adopté progressivement par les différents pays, parfois avec plusieurs siècles de décalage. Par exemple, la France a adopté le calendrier grégorien en 1582, tandis que la Russie ne l’a adopté qu’en 1918. En revanche, certains pays, comme l’Éthiopie et le Népal, n’ont jamais adopté le calendrier grégorien et utilisent encore aujourd’hui leurs propres calendriers.

Cependant, malgré ces changements successifs, le 1er janvier est resté le début de la nouvelle année dans le calendrier grégorien, perpétuant ainsi la tradition instaurée par les Romains.

Les traditions et célébrations associées au 1er janvier

Le 1er janvier est l’occasion de célébrations et de traditions variées à travers le monde.

Si les festivités diffèrent d’un pays à l’autre, elles ont toutes pour point commun de marquer le passage d’une année à l’autre et de souhaiter une bonne année à venir.

  • En France, par exemple, il est de coutume de souhaiter la « bonne année » à ses proches et de s’embrasser sous le gui, une plante qui symbolise la prospérité et la longévité. On célèbre le passage à la nouvelle année avec un repas festif, souvent composé de mets raffinés et de champagne.
  • Aux États-Unis, la nouvelle année est marquée par la célèbre « ball drop » à Times Square, à New York, où une boule lumineuse descend le long d’un mât à minuit, tandis que des feux d’artifice illuminent le ciel. Par ailleurs, le lendemain du 1er janvier, le Rose Bowl, une rencontre de football américain, est organisé en Californie, attirant des milliers de spectateurs.
  • Au Japon, le passage à la nouvelle année, appelé « shōgatsu« , est l’occasion de se rendre dans un temple bouddhiste ou un sanctuaire shintoïste pour prier et obtenir des prédictions pour l’année à venir. Les Japonais décorent leur maison avec des ornements traditionnels en papier, appelés « shimekazari« , pour éloigner les mauvais esprits et attirer la chance.

Quel que soit le pays ou la culture, le 1er janvier est donc un moment fort de l’année, où l’on célèbre le renouveau et où l’on espère une année prospère et heureuse.

Les résolutions du Nouvel An : une tradition ancestrale

Enfin, impossible de parler du 1er janvier sans évoquer les fameuses « résolutions du Nouvel An« .

Si aujourd’hui, elles prennent souvent la forme d’objectifs personnels, comme se remettre au sport ou arrêter de fumer, les résolutions du Nouvel An ont en réalité des origines bien plus anciennes.

Il semblerait, en effet, que les Babyloniens, qui vivaient il y a plus de 4 000 ans, avaient déjà l’habitude de prendre des engagements envers les dieux à l’occasion de la nouvelle année. Ces engagements étaient destinés à obtenir les faveurs divines et à s’assurer une année prospère et heureuse. De même, les Romains avaient coutume de faire des promesses à Janus, le dieu des commencements, le 1er janvier.

Ainsi, les résolutions du Nouvel An témoignent de la permanence de certaines traditions à travers les âges et les civilisations, et font écho à cette idée de renouveau et de changement qui caractérise le passage d’une année à l’autre.

La célébration du 1er janvier comme début de la nouvelle année trouve ses racines dans l’Antiquité, avec l’instauration du calendrier julien par Julius César. Malgré les modifications apportées par le calendrier grégorien, cette date est restée le point de départ de l’année, autour de laquelle se sont développées de nombreuses traditions et festivités. Qu’il s’agisse des célébrations du passage à la nouvelle année ou des résolutions que l’on prend pour l’année à venir, le 1er janvier demeure une date symbolique, marquant le renouveau et l’espoir d’une année meilleure.

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Paola Corie

Passionnée par l'astrologie depuis plus de 20 maintenant, je vous propose l'Horoscope gratuit chaque jour.