Le parquet flottant : un revêtement de sol pratique, esthétique et facile à poser

Au fil des années, le parquet flottant s’est imposé comme un revêtement de sol très prisé dans les foyers français.

Alliant esthétisme, confort et durabilité, il séduit par sa facilité de pose et son entretien aisé.

Nous vous proposons de découvrir en détail ce type de parquet, son mode de fabrication, ses avantages et ses inconvénients.

Nous vous expliquerons comment le poser étape par étape, en vous livrant tous nos conseils pour un résultat impeccable et durable.

Le parquet flottant : qu’est-ce que c’est et comment est-il fabriqué ?

Pour bien comprendre ce qu’est le parquet flottant, il convient d’abord de revenir sur sa composition et son mode de fabrication.

La structure du parquet flottant

• La couche d’usure : généralement constituée de bois noble (chêne, hêtre, merisier, etc.), cette couche supérieure est celle qui est visible une fois le parquet posé. Elle est appelée « parement » ou « placage ».
• Le support : en dessous de la couche d’usure se trouve le support, qui est généralement composé de panneaux de fibres de bois à haute densité (HDF) ou de contreplaqué. Cette couche confère au parquet flottant sa stabilité et sa résistance.
• Le contrebalancement : enfin, la dernière couche est constituée de résineux ou de panneaux de fibres de bois. Elle permet d’équilibrer le parquet et d’éviter les déformations.

Le processus de fabrication

1. Le bois est d’abord séché et raboté pour obtenir des lames de la même épaisseur.
2. Les lames sont ensuite collées sur le support en HDF ou en contreplaqué.
3. Le parement est poncé et éventuellement pré-huilé ou pré-verni, selon les préférences du fabricant et du client.
4. Enfin, les lames sont rainurées et languettées sur leurs côtés pour faciliter leur assemblage lors de la pose du parquet.

Les avantages et les inconvénients du parquet flottant

Le parquet flottant est apprécié pour ses nombreux atouts, mais il présente quelques inconvénients qu’il est important de connaître avant de se lancer dans son installation.

Les avantages

• Facilité de pose : grâce à son système de rainures et de languettes, le parquet flottant s’emboîte facilement et ne nécessite pas de colle ou de clous pour être fixé au sol. Il suffit de poser les lames sur un support préalablement préparé et de les assembler entre elles.
• Esthétisme : le parquet flottant offre une large palette de couleurs, de finitions et d’essences de bois, permettant de créer une ambiance chaleureuse et raffinée dans votre intérieur.
• Confort : le parquet flottant est un revêtement de sol confortable, qui offre une bonne isolation thermique et acoustique.
• Durabilité : bien entretenu, un parquet flottant peut durer plusieurs décennies. De plus, sa couche d’usure peut être rénovée en cas de rayures ou de taches.
• Prix : généralement moins coûteux que le parquet massif ou stratifié, le parquet flottant offre un excellent rapport qualité-prix.

Les inconvénients

• Sensibilité à l’humidité : le parquet flottant est sensible à l’eau et à l’humidité, ce qui le rend moins adapté pour les pièces humides comme la salle de bain ou la cuisine.
• Moins résistant que le parquet massif : bien que le parquet flottant soit résistant, il est tout de même moins solide que le parquet massif, notamment en ce qui concerne sa capacité à supporter des charges lourdes ou des chocs répétés.
• Entretien spécifique : pour préserver l’aspect et la durabilité de votre parquet flottant, il est important de le nettoyer et de l’entretenir régulièrement avec des produits adaptés.

Comment choisir son parquet flottant ?

Avec la multitude de parquets flottants disponibles sur le marché, il est parfois difficile de faire son choix. Voici quelques critères à prendre en compte pour vous aider à sélectionner le parquet flottant qui répondra le mieux à vos besoins et à vos envies.

L’essence de bois : le choix de l’essence de bois dépendra de vos goûts et de votre budget. Les essences les plus courantes sont le chêne, le hêtre, le merisier, le noyer ou encore l’érable. Chaque essence possède des caractéristiques spécifiques en termes de couleur, de veinage et de dureté.

La finition : les parquets flottants peuvent être pré-vernis, pré-huilés ou brut. La finition pré-vernie offre une surface résistante et facile d’entretien, tandis que la finition pré-huilée donne un aspect plus naturel et chaleureux au parquet. Le parquet brut, quant à lui, doit être poncé, huilé ou verni après la pose.

L’épaisseur : l’épaisseur du parquet flottant varie généralement entre 7 et 15 mm. Plus l’épaisseur est importante, plus le parquet sera résistant et isolant. Cependant, une épaisseur plus importante peut entraîner un surcoût. Il est donc important de trouver le bon compromis entre résistance et budget.

Le système de pose : il existe plusieurs systèmes de pose pour les parquets flottants, tels que les systèmes à clipser, à coller ou à emboîter. Chaque système présente des avantages et des inconvénients en termes de facilité de pose, de stabilité et de durée de vie. Renseignez-vous auprès de votre fournisseur pour choisir le système de pose le mieux adapté à votre projet.

La pose du parquet flottant : étape par étape

Maintenant que vous avez choisi votre parquet flottant, il est temps de passer à la pose. Voici les différentes étapes à suivre pour poser votre parquet flottant comme un professionnel.

1. La préparation du support : avant de poser votre parquet flottant, il est essentiel de préparer le support sur lequel il sera posé. Celui-ci doit être propre, sec, plan et stable. Si nécessaire, n’hésitez pas à effectuer des travaux de ragréage ou de nivellement pour obtenir une surface parfaitement plane.

2. La pose de la sous-couche : pour assurer une bonne isolation thermique et acoustique, il est recommandé de poser une sous-couche sous votre parquet flottant. Cette sous-couche peut être en mousse polyéthylène, en fibre de bois ou en liège, selon vos besoins et votre budget. Veillez à respecter les instructions du fabricant pour la pose de la sous-couche.

3. La pose des lames de parquet :

1. Commencez par poser la première lame dans un coin de la pièce, en laissant un espace de dilatation d’environ 8 à 10 mm entre la lame et le mur. Utilisez des cales de dilatation pour maintenir cet espace tout au long de la pose.
2. Emboîtez la deuxième lame dans la première en veillant à bien aligner les rainures et les languettes. Continuez ainsi jusqu’à la fin du premier rang.
3. Entamez le deuxième rang en commençant par une lame coupée à la moitié, afin de créer un décalage entre les joints des lames. Cette technique, appelée « pose en quinconce », assure une meilleure stabilité du parquet.
4. Poursuivez la pose des lames en les emboîtant les unes dans les autres, en veillant à respecter le décalage entre les joints et l’espace de dilatation le long des murs.

4. La finition : une fois toutes les lames posées, il ne vous reste plus qu’à effectuer les finitions. Retirez les cales de dilatation et installez les plinthes pour masquer l’espace de dilatation et donner un aspect soigné à votre pièce. Si votre parquet est brut, procédez à son ponçage, puis appliquez un vernis ou une huile de protection selon vos préférences.

En suivant ces étapes et en prenant le temps de bien choisir votre parquet flottant, vous pourrez profiter d’un revêtement de sol esthétique, confortable et durable. N’hésitez pas à faire appel à un professionnel si vous n’êtes pas sûr de vous ou si vous rencontrez des difficultés lors de la pose de votre parquet flottant. Enfin, n’oubliez pas de respecter les consignes d’entretien fournies par le fabricant pour préserver la beauté et la durabilité de votre parquet flottant.