Voici pourquoi il vaut mieux annoncer une mauvaise nouvelle avant une bonne nouvelle !

Voici pourquoi il vaut mieux annoncer une mauvaise nouvelle avant une bonne nouvelle !

La communication est un art délicat, qui nécessite une grande finesse.

C’est un défi constant de choisir les mots, le ton et le moment appropriés pour transmettre une information, surtout lorsqu’il s’agit de mauvaises nouvelles.

La question se pose alors : faut-il commencer par les mauvaises nouvelles ou les bonnes ?

L’objectif de cet article est de démontrer pourquoi il est préférable de commencer par les “mauvaises nouvelles” lorsqu’on communique, en s’appuyant sur des principes psychologiques fondamentaux, des études scientifiques et des expériences pratiques.

Nous explorerons les facteurs clés qui soutiennent cette approche, y compris l’effet de primauté, la résilience émotionnelle et le désir naturel d’anticipation positive.

Le principe psychologique de l’effet de primauté

Un premier élément crucial pour comprendre pourquoi il est judicieux de commencer par les mauvaises nouvelles est l’effet de primauté.

Ce concept psychologique souligne l’importance de la première impression et comment elle peut influencer notre perception des événements ultérieurs.

En psychologie, l’effet de primauté stipule que l’information présentée en premier a une influence significative sur notre perception et notre mémorisation. Par conséquent, si l’on commence par les mauvaises nouvelles, celles-ci seront plus marquantes et plus facilement assimilables par notre interlocuteur. Cela permet de garantir que le destinataire de l’information prend pleinement conscience de l’importance et de la gravité de la situation avant de se tourner vers les aspects plus positifs.

  • L’effet de primauté assure que les mauvaises nouvelles sont correctement perçues et absorbées.
  • Commencer par les mauvaises nouvelles permet au destinataire d’assimiler pleinement l’information avant de passer aux aspects positifs.

La résilience émotionnelle et le besoin de se préparer à l’adversité

Un autre facteur crucial qui soutient l’idée de commencer par les mauvaises nouvelles est la notion de résilience émotionnelle.

La résilience, c’est cette capacité à rebondir face à l’adversité, à surmonter les obstacles et à s’adapter aux situations difficiles. Elle est renforcée lorsque l’on est préparé à affronter ces difficultés.

En commençant par les mauvaises nouvelles, on donne à l’individu la possibilité de mobiliser ses ressources émotionnelles et psychologiques pour faire face à la situation. Cela prépare l’esprit à gérer le stress qui accompagne souvent les mauvaises nouvelles et permet à la personne de se sentir plus en contrôle de la situation.

  1. La résilience émotionnelle est renforcée lorsque l’on est préparé à affronter les difficultés.
  2. Commencer par les mauvaises nouvelles permet de mobiliser ses ressources émotionnelles et psychologiques pour faire face à la situation.

Le désir naturel d’anticipation positive

Enfin, le dernier argument pour commencer par les mauvaises nouvelles est lié à notre tendance naturelle à anticiper positivement.

Nous sommes programmés pour rechercher l’optimisme et l’espoir, pour chercher la lumière au bout du tunnel.

Lorsque nous commençons par les mauvaises nouvelles, nous offrons un chemin vers cette anticipation positive. Après avoir entendu et assimilé les aspects négatifs, notre esprit est prêt et désireux de se tourner vers les aspects positifs. Cela crée une dynamique qui facilite l’acceptation des mauvaises nouvelles et renforce la capacité de l’individu à faire face à l’adversité.

  • Anticipation positive : notre esprit est programmé pour rechercher l’optimisme et l’espoir.</li
  • Commencer par les mauvaises nouvelles offre un chemin vers cette anticipation positive et facilite l’acceptation des informations difficiles.

Exemples pratiques et études de cas

Les principes théoriques présentés ci-dessus ne sont pas juste des abstractions intellectuelles.

Ils trouvent leur application dans de nombreux exemples concrets et des études de cas qui démontrent l’efficacité de commencer par les mauvaises nouvelles.

Un exemple typique concerne le domaine médical. Les médecins sont souvent confrontés à la tâche délicate de partager des informations difficiles avec leurs patients. Dans ces situations, de nombreux professionnels de la santé choisissent d’aborder d’abord les mauvaises nouvelles. Cela permet au patient de comprendre pleinement la gravité de sa situation avant de se concentrer sur les aspects positifs, comme les options de traitement disponibles.

  • Domaine médical : Les médecins commencent par les mauvaises nouvelles pour aider leurs patients à comprendre la gravité de leur situation.
  • Cela permet ensuite de se concentrer sur les aspects positifs, comme les options de traitement.

Une étude de l’Université de Californie a également montré que les individus préfèrent généralement recevoir les mauvaises nouvelles en premier. Les chercheurs ont découvert que commencer par les mauvaises nouvelles permet aux individus de mieux gérer leur stress et de se sentir plus en contrôle de la situation.

  1. Étude de l’Université de Californie : Les individus préfèrent recevoir les mauvaises nouvelles en premier.
  2. Commencer par les mauvaises nouvelles aide à mieux gérer le stress et à se sentir plus en contrôle.

Source : https://www.sciencenews.org/blog/scicurious/do-you-want-good-news-or-bad-news-firs

En somme, commencer par les “mauvaises nouvelles” dans une communication est souvent la meilleure option. Que ce soit pour respecter l’effet de primauté, renforcer la résilience émotionnelle, encourager l’anticipation positive ou faciliter le traitement des informations difficiles, cette approche présente de nombreux avantages. C’est une stratégie qui, bien utilisée, peut grandement faciliter les échanges, même les plus délicats.

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Joris

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